UN SECRETARY-GENERAL’S MESSAGE FOR INTERNATIONAL DAY FOR THE ELIMINATION OF SEXUAL VIOLENCE IN CONFLICT | 19 June 2025

19 Jun 2025

UN SECRETARY-GENERAL’S MESSAGE FOR INTERNATIONAL DAY FOR THE ELIMINATION OF SEXUAL VIOLENCE IN CONFLICT | 19 June 2025

Sexual violence is a grotesque tactic of war, used to brutalize, torture, and repress, scarring bodies, minds and entire communities. The horror of these heinous crimes echoes long after the guns fall silent.

Too often, perpetrators walk free, cloaked in impunity, while survivors often bear the impossible burden of stigma and trauma. The pain does not end with them. It stretches across lifetimes, ravaging generations of families, and forces the inherited legacy of trauma and suffering on the descendants of survivors.

The focus of this year is the deep and lasting intergenerational wounds of conflict-related sexual violence. To break the cycle, we must confront the horrors of the past, support the survivors of today, and protect future generations from the same fate.

That means ensuring safe access to vital, survivor-centered and trauma-informed services; delivering justice and holding perpetrators to account; and listening to - and amplifying - the vital voices of survivors.

Let’s unite to end this despicable crime, demand justice for survivors, and sustain our critical efforts to end the cycle of violence for good. 

***
La violence sexuelle est une tactique de guerre abjecte, utilisée pour brutaliser, torturer et opprimer. Elle laisse des séquelles durables sur les corps et les esprits et meurtrit des populations entières. L’horreur de ces crimes odieux continue de résonner longtemps après que les armes se sont tues.

Trop souvent, les auteurs de ces crimes restent en liberté et vivent en toute impunité, tandis que les personnes survivantes portent le fardeau insoutenable de la stigmatisation et du traumatisme. La douleur ne cesse jamais. Elle dure toute la vie, ravage les familles de génération en génération et lègue aux descendants traumatismes et souffrances.

Cette année, l’attention se porte sur les blessures intergénérationnelles causées par la violence sexuelle liée aux conflits, qui sont profondes et durables. Pour briser cette chaîne, nous devons affronter les horreurs du passé, accompagner les personnes survivantes d’aujourd’hui et protéger les générations futures d’un sort identique.

Pour cela, il faut permettre aux personnes survivantes d’avoir accès en toute sécurité à des services de base capables de prendre en charge leur traumatisme ; rendre la justice et faire en sorte que les auteurs de crimes répondent de leurs actes ; être à l’écoute des personnes survivantes et faire entendre leur voix.

Unissons-nous pour mettre fin à ce crime odieux, exiger que justice soit rendue aux personnes survivantes et, grâce à l’action que nous continuerons à mener, briser définitivement le cycle de la violence.