UN SECRETARY-GENERAL'S MESSAGE FOR WORLD ENVIRONMENT DAY 2024
The theme of this year’s World Environment Day is “land restoration, desertification, and drought resilience.”
Humanity depends on land. Yet, all over the world, a toxic cocktail of pollution, climate chaos, and biodiversity decimation are turning healthy lands into deserts, and thriving ecosystems into dead zones. They are annihilating forests and grasslands, and sapping the strength of land to support ecosystems, agriculture, and communities.
That means crops failing, water sources vanishing, economies weakened, and communities endangered – with the poorest hit hardest. Sustainable development is suffering. And we are trapped in a deadly cycle – land use is responsible for eleven percent of the carbon dioxide emissions heating our planet. It’s time to break free.
Countries must deliver on all their commitments to restore degraded ecosystems and land, and on the entire Kunming-Montreal Global Biodiversity Framework. They must use their new national climate action plans to set out how they will halt and reverse deforestation by 2030. And we must drastically scale-up finance to support developing countries to adapt to violent weather, protect nature, and support sustainable development.
Inaction is too costly. But swift and effective action makes economic sense. Every dollar invested in ecosystem restoration creates up to thirty dollars in economic benefits.
We are Generation Restoration. Together, let’s build a sustainable future for land, and for humanity.
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Le thème de la Journée mondiale de l’environnement de cette année est « Restauration des terres, désertification et résilience face à la sécheresse ».
L’humanité est tributaire des terres. Or, partout dans le monde, un mélange toxique de pollution, de chaos climatique et de décimation de la biodiversité est en train de transformer des terres saines en déserts et des écosystèmes florissants en zones mortes. Il anéantit les forêts et les prairies et rend la terre moins à même d’être au service des écosystèmes, de l’agriculture et des populations.
Cela signifie de mauvaises récoltes, des sources d’eau taries, des économies affaiblies et des populations en danger – les plus pauvres étant les plus durement touchées. Le développement durable est compromis. Et nous sommes pris dans un engrenage mortel – l’utilisation des sols est responsable de 11 % des émissions de dioxyde de carbone qui réchauffent notre planète. Il est temps de briser ce cercle vicieux.
Les pays doivent honorer tous leurs engagements en matière de restauration des terres et des écosystèmes dégradés et appliquer intégralement le Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal. Ils doivent utiliser leurs nouveaux plans d’action nationaux pour le climat pour définir comment mettre un terme à la déforestation et inverser la tendance d’ici à 2030. Nous devons également augmenter fortement les financements visant à aider les pays en développement à s’adapter aux phénomènes météorologiques violents, à protéger la nature et à favoriser le développement durable.
L’inaction coûte trop cher. En revanche, une action rapide et efficace est judicieuse d’un point de vue économique. Chaque dollar investi dans la restauration des écosystèmes engendre jusqu’à 30 dollars de retombées économiques.
Nous sommes la génération Restauration. Ensemble, construisons un avenir durable pour la terre, et pour l’humanité.
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